Je remercie la Municipalité et le Comité directeur de la Police de l’Ouest lausannois pour les réponses données aux questions de mon interpellation.
Si certaines réponses relèvent d’une appréciation objective de la situation et nous informent de manière transparente, certaines demeurent toutefois très politiques et cachent quand même une forme d’autosatisfaction assez simpliste. Je reste donc convaincu que tout ne fonctionne pas encore correctement aujourd’hui.
- Lire l’interpellation: Le feu couve-t-il à la Police de l’Ouest lausannois? du 22 janvier 2009
Cela étant, je peux admettre que le passage à un nouveau dispositif opérationnel puisse prendre du temps et ne pas donner entière satisfaction tout de suite. Mais cela m’interpelle alors sur la manière dont ce passage a été planifié, sur la manière dont il a été conduit et sur les moyens financiers qu’on lui a attribués.
Et je m’interroge aussi sur les réelles prérogatives du Conseil intercommunal, voire des conseils intercommunaux en général.
En ce sens, je suis chaque jour plus convaincu que notre région gagnerait à ne former plus qu’une entité politique unique. Une police ne peut pas avoir huit chefs.
Enfin, je précise ici que mon interpellation ne visait pas les policiers de terrain mais bien le système. Nos policiers font avec ce qu’on leur donne et le font certainement, pour la très grande majorité, du mieux qu’ils peuvent.
Chavannes-près-Renens, 12 mars 2009
Alexandre RYDLO