Cela fait quelques temps maintenant que la Route de la Chamberonne est barrée à la hauteur des bâtiments Extranef et Internef ou, pour ceux qui ne se sont toujours pas habitués aux nouveaux noms des bâtiments de l’Université de Lausanne, à la hauteur du bâtiment BFSH 1, modifiant du même coup le trafic dans le Sud-est de notre commune, soit dans sa zone universitaire.
Si cette situation était compréhensible pendant les travaux d’aménagement des alentours du nouveau bâtiment Extranef et pour la réfection du revêtement de la route à cet endroit, cette situation n’est aujourd’hui plus compréhensible.
Plus compréhensible parce que, d’une part, plus rien ne s’oppose – en apparence du moins – à la réouverture de cette route à cet endroit et, d’autre part, parce que tant le dispositif du barrage lui-même que la déviation mise en place par le grand parking sont dangereux pour les piétons et pour les automobilistes.
Par exemple, il n’est ainsi plus rare – qui plus est en période académique – d’observer des voitures en mouvement slalomer entre les voitures arrêtées pour raccourcir la déviation au mépris, non seulement des règles de la circulation routière, mais aussi, et surtout, de la sécurité des piétons et des automobilistes circulant normalement.
Tout comme l’on peut légitimement se demander s’il n’y aura pas un jour un automobiliste inattentif ou aviné qui emportera avec lui les barrières qui scellent cette route faute de les avoir remarquées à temps.
Aussi notre Municipalité peut-elle nous dire pourquoi la Route de la Chamberonne ne rouvre pas?
Si j’interviens aujourd’hui à ce sujet, c’est parce que de plus en plus de membres des communautés de l’UNIL et de l’EPFL, auxquelles j’appartiens, m’interpellent en me disant trouver la situation qui prévaut actuellement plus dangereuse qu’avant.
Chavannes-près-Renens, le 1er novembre 2007
Alexandre RYDLO