Cela fait quelques jours maintenant que la presse se fait l’écho d’une possible incinération des déchets de la ville de Naples dans des usines d’incinération suisses.
Si, dans cette triste et lamentable affaire, la direction de l’usine d’incinération genevoise des Chenevriers s’est ouvertement déclarée intéressée – sans avoir manifestement mesuré les impacts politiques et écologiques de son enthousiasme – la position de la direction de l’usine d’incinération TRIDEL, dont notre commune est actionnaire via VALORSA, n’est pas claire. Aussi je pose la question suivante: les déchets napolitains seront-ils aussi lausannois?
Et si tel est le cas, j’émets alors le vœu que notre Municipalité use de toute son influence pour faire revenir sur sa décision la direction de TRIDEL. Il est en effet inconcevable que, pour des motifs ouvertement et purement économiques, il soit procédé à l’incinération de ces déchets dans notre pays au mépris de nos propres concepts de tri et sans avoir la certitude que ces déchets ne contiennent pas de substances dangereuses.
Seule une solution s’inscrivant dans les principes du développement durable est à même de résoudre dans la durée la crise que vit la Ville de Naples actuellement. En acceptant ses déchets, notre pays ne l’inciterait certainement pas à suivre cette voie.
Chavannes-près-Renens, le 17 janvier 2008
Alexandre RYDLO