Je remercie tout d’abord la Municipalité pour sa diligence dans la transmission de mon interpellation aux organes de police concernés, pour sa tentative de réponse, et pour m’avoir donné une copie des rapports très intéressants de Monsieur Francis VUILLEUMIER, commandant de la police cantonale ad intérim, et du Major Christian SECHAUD, commandant de la Police de l’Ouest lausannois, en relation avec mon interpellation.
Cela étant, la réponse de la Municipalité est insatisfaisante car elle ne répond pas précisément aux 11 questions posées.
- Lire l’interpellation: « Notre commune est-elle en train de devenir un quartier des Pâquis bis? » du 25 juin 2009
Certes, des éléments de réponses se trouvent dans les rapports précités et je peux ainsi, en les compilant moi-même, répondre à certaines de mes questions.
Mais bon nombre de celles-ci, pourtant bien précises, demeurent malheureusement sans réponse et m’amène à me poser la question suivante: mes questions seraient-elles à ce point gênantes?
Si je laisse à chacun le soin de se forger son opinion sur cette question, et si je conçois que certaines de mes questions sous-tendent une réflexion qui dépasse la seule problématique de la drogue et de la prostitution dans notre commune, je m’attendais au moins à obtenir quelques réponses sur les éléments techniques soulevés dans mon interpellation.
C’est par exemple le cas sur les rapports entre notre commune et la police cantonale en matière d’établissement de mesures de lutte contre la drogue, ou bien sur les mesures prises en matière de prévention et d’encadrement sanitaires et sociaux des personnes s’adonnant à l’exercice de la prostitution dans notre commune comme voulues par la Loi cantonale sur l’exercice de la prostitution.
Quoi qu’il en soit, même si mon interpellation ne trouve pas les réponses qu’elle aurait mérité, je pense qu’elle aura fait prendre conscience tant à la Municipalité qu’aux organes de police –même s’ils ne le disent pas ouvertement– que la situation actuelle n’est pas acceptable et que des mesures doivent être prises.
Je reste ainsi plus que jamais convaincu aujourd’hui que la présence policière sur notre commune est insuffisante et que notre police gagnerait à étoffer ses effectifs en créant une brigade des stupéfiants pour la ville que sont devenues les 8 communes de l’Ouest lausannois.
Aussi j’attends qu’en l’absence de réponses sur le papier, nous aurons au moins des réponses sur le terrain.
Chavannes-près-Renens, 05 novembre 2009
Alexandre RYDLO