Question orale déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du 21.05.2013
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Cela fait deux ans que notre armée fait passer aux conscrits militaires un test de sécurité afin d’empêcher que des armes de service ne se retrouvent entre les mains de personnes qui présentent potentiellement un risque pour la sécurité publique.
Selon le rapport de la Commission de gestion du Conseil national publié lundi 15.04.2013, rien que pour l’année 2012, un nombre de 989 conscrits a été recalé à l’issue du test de sécurité, soit 2.5% des conscrits de l’année 2012 ou 1 conscrit sur 40.
Cette commission précise dans son rapport que ce nombre est d’autant plus alarmant qu’elle ne sait pas combien de personnes auraient pu être déclarées inaptes avant que ces tests de sécurité ne soient pratiqués.
Aussi ai-je l’honneur de poser la question orale suivante au Conseil d’Etat.
Sur la base de ce rapport, à combien de militaires le Conseil d’Etat estime-t-il le nombre de militaires vaudois pouvant être potentiellement à risque mais étant encore actuellement incorporés faute d’avoir été détectés par un test de sécurité ?
Merci de nous renseigner sur cette situation pour le moins préoccupante !
Chavannes-près-Renens, 14.05.2013
Alexandre RYDLO, Député socialiste