[Grand Conseil – Question simple] Quelles sont les mesures prises pour assurer un transfert efficace sur le réseau des transports publics régionaux des voyageur-euse-s supplémentaires prévu-e en gare de Renens à partir du changement d’horaire CFF du 15.12.2024, notamment s’agissant du métro m1 et des lignes de bus 31, 32 et 33 ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 29.10.2024

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Tôt le dimanche 15.12.2024 entrera en vigueur le nouvel horaire des CFF. Selon le site des CFF, l’une des grandes nouveautés du nouvel horaire est la desserte de Renens par certains trains grandes lignes en provenance ou en direction de toute la Suisse. Cela permettra ainsi à quelque 4000 voyageur-euse-s quotidien-ne-s à destination de l’Ouest lausannois, notamment ses Hautes Ecoles, de descendre directement à Renens plutôt que de changer de train en gare de Lausanne. S’y arrêteront les trains :

  • InterCity IC5 (Rorschach/Zürich–Biel/Bienne–Neuchâtel–Yverdon-les-Bains–Renens–Lausanne, chaque demi-heure) ;
  • InterCity IC1 (St-Gallen/Zürich–Berne–Fribourg/Freiburg–Lausanne–Renens–Genève/Genève-Aéroport, chaque heure) ;
  • InterRegio IR90 (Brig–Sion–Martigny–St-Maurice–Montreux–Lausanne–Renens–Genève/Genève-Aéroport, chaque heure) ;
  • RegioExpress RE33 (Annemasse–Genève–Coppet–Nyon–Gland–Rolle–Allaman–Morges–Renens–Lausanne–Vevey–Montreux–Villeneuve–Aigle–Bex–St-Maurice, chaque demi-heure et jusqu’à Martigny, chaque heure).

Le soussigné est satisfait de ce nouvel horaire dès lors qu’il répond de manière anticipée mais nécessaire à son Postulat 15_POS_143 « Pour un arrêt des trains grandes lignes en gare de Renens », déposé le 15.09.2015, soutenu par l’entier de la députation du District de l’Ouest lausannois, et accepté à la très grande majorité du Grand Conseil lors de sa séance du mardi 06.10.2015.

Toutefois, à quelques semaines maintenant de la mise en service de ces nouvelles correspondances en gare de Renens, vu la situation encore partiellement achevée des travaux en cours dans ce secteur, notamment relativement au tramway t1, vu la saturation de la ligne de métro m1 et les problématiques de matériel roulant y relative, vu la modestie actuelle des lignes de bus 31, 32 et 33 tant en fréquence qu’en matériel roulant, le soussigné s’interroge sur l’état de préparation de ce noeud de transfert de transports publics / transfert modal.

Le soussigné n’a toutefois aucun doute quant au fait que la gare de Renens puisse accueillir autant de voyageur-euse-s supplémentaires, même si certains aménagements comme des containers de recyclage manquent désespérément dans le passage sous-voies, sur la passerelle et sur les quais, sauf sur ceux du métro m1 (3 containers souvent pleins).

Aussi le soussigné pose-t-il la question simple suivante au Conseil d’Etat :

Quelles sont les mesures prises pour assurer un transfert efficace sur le réseau des transports publics régionaux des voyageur-euse-s supplémentaires prévu-e en gare de Renens à partir du changement d’horaire CFF du 15.12.2024, notamment s’agissant du métro m1 et des lignes de bus 31, 32 et 33 ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 29.10.2024

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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[Interpellation] Mesures anti-drogue à Lausanne et dans le Canton de Vaud – Quelles sont les conséquences et les mesures prises à Chavannes ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 10.10.2024

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

On apprenait lundi 07.10.2024 que, depuis le 01.10.2024, le Corps de police de la Ville de Lausanne mutualise ses forces au travers d’un projet pilote en fusionnant sa Division police-secours et sa Division proximité, partenariats et multiculturalité. Grâce à cette concentration des moyens et la souplesse apportée, la Police municipale de Lausanne renforce désormais la sécurité de l’espace public avec plus de patrouilles pédestres, et espère ainsi contribuer à diminuer les infractions, notamment celles relevant de la consommation et du trafic de stupéfiants dans l’espace public.

Un jour plus tard, le mardi 08.10.2024, le Conseiller d’Etat Vassilis Venizelos, Chef du Département de la Sécurité et de l’Environnement du Canton de Vaud, apprenait aux Député-e-s lors de la séance du Grand Conseil que le Canton de Vaud met en place une « task force » sur le deal de rue. Plus grande présence dans la rue de la police, opérations « coups de poing », interdictions de périmètre et intensification des renvois de trafiquant-e-s incarcéré-e-s en fin de peine font partie des nouvelles mesures.

Toutes ces annonces et mesures sont supposées pouvoir répondre à la problématique manifestement grandissante de la consommation et du trafic de stupéfiants dans bon nombre d’espaces publics du Canton, principalement en zones urbaines.

A ce propos, le soussigné précise trois choses :

  • La première est qu’il lui est difficile d’effectuer une appréciation scientifiquement objective de la situation étant donné le peu de données à disposition facilement pour suivre l’évolution de la situation en matière de trafic et de consommation de stupéfiants dans le Canton ;
  • La deuxième est que le soussigné observe depuis des années une apparente dégradation, lente mais régulière, de la situation au point d’en arriver à devoir observer la consommation de cocaïne dans le métro m2 devant les passager-ère-s ;
  • La troisième, c’est qu’aucune communication n’explique clairement quelles sont les mesures non exclusivement répressives que l’Etat entend commencer, continuer, intensifier, et/ou développer pour aider les personnes victimes du trafic et de la consommation de stupéfiants. Certes, certaines mesures sanitaires d’aide et des essais-pilotes pour rendre transparent le marché de certains stupéfiants existent déjà, mais on n’en connait jamais beaucoup tous les détails et, surtout, on ne connait jamais vraiment les résultats.

Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’il n’est pas acceptable de laisser les dealers de drogue s’adonner à leur activité illicite impunément dans quelconque espace, soit-il privé ou public, tout comme il n’est pas acceptable de laisser les consommateurs-trices de stupéfiants consommer leurs produits n’importe où dans l’espace public et dans des conditions sanitaires impropres. Un minimum d’ordre est nécessaire et ce minimum est généré par un subtil assemblage de mesures de répression et de prévention.

Cela étant, si la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud mettent en œuvre les mesures telles qu’évoquées ci-dessus sur le territoire de la Ville de Lausanne, des conséquences seront vraisemblablement perceptibles sur le territoire des communes de l’Ouest lausannois, celui de Chavannes-près-Renens en particulier. Sans mesures coordonnées à l’échelon régional et cantonal, on peut ainsi émettre l’hypothèse qu’une partie du trafic et de la consommation de stupéfiants en ville de Lausanne et d’autres centres urbains du Canton se déplace sur le territoire des communes de l’Ouest lausannois.

Aussi, par voie d’interpellation, le soussigné pose à la Municipalité les questions suivantes :

  1. La Municipalité a-t-elle conscience des problèmes évoqués ci-dessus et a-t-elle une bonne vision de la situation en matière de trafic et de consommation de drogue sur le territoire communal ?
  2. La Municipalité a-t-elle été associée aux réflexions de la Ville de Lausanne et du Canton de Vaud pour l’établissement de leurs mesures, notamment quant aux conséquences potentielles de celles-ci sur la commune ? La Municipalité souscrit-elle à ces mesures ?
  3. La Police de l’Ouest lausannois est-elle intégrée dans les réflexions évoquées au Point 2, en particulier est-elle partie prenante au dispositif en cours de mise en place ? Quelles en sont les conséquences opérationnelles et financières ?
  4. Par extension de la question au Point 3, la Municipalité est-elle intégrée sous une forme ou sous une autre dans le dispositif en cours de mise en place ? Quelles en sont les conséquences opérationnelles et financières ?
  5. Quelles sont les mesures prises par la Municipalité, ou qu’elle prendra, pour éviter les potentielles et/ou probables conséquences des mesures prises par la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud sur la commune ?
  6. Quelles sont les mesures d’aide et de prévention que la Municipalité offre à la Population chavannoise en matière de stupéfiants ? S’il y en a des particulières, est-il prévu de les étoffer ? S’il n’y en a pas, est-il prévu d’en développer ?
  7. La Municipalité estime-t-elle avoir assez de moyens tant humains, matériels que financiers pour lutter sur le territoire communal efficacement contre le trafic de drogue et aider les personnes qui en sont les victimes ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 10.10.2024

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Postulat] Pour une journée sportive communale à Chavannes-près-Renens

Postulat déposé par Julien-Clément Waeber lors de la séance du Conseil communal du jeudi 12.09.2024 et accepté à la très grande majorité lors de la séance du Conseil communal du jeudi 10.10.2024

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

La pratique du sport dépasse largement le simple exercice physique. Elle incarne un droit fondamental, reconnu dans de nombreuses instances internationales, qui contribue à l’épanouissement individuel et collectif. Le sport, en tant que vecteur d’inclusion sociale, permet à chaque personne de participer à la vie en société de manière active et égalitaire. Par son essence même, il transcende les barrières sociales, culturelles et économiques, en favorisant des échanges entre des personnes d’horizons différents, créant ainsi une véritable cohésion communautaire.

Dans une commune comme Chavannes-près-Renens, caractérisée par sa diversité culturelle et sociale, le sport revêt une importance capitale. La diversité est une richesse qui doit être mise en avant à travers des politiques inclusives. Toutefois, pour que cette inclusion soit réellement effective, il est impératif que chaque individu, sans distinction de genre, d’âge, d’orientation sexuelle, de handicap ou de statut socio-économique, ait un accès équitable aux activités sportives. En effet, l’accès au sport ne doit pas être conditionné par des facteurs socio-économiques qui pourraient exclure les plus vulnérables de la pratique.

Le sport permet également de briser l’isolement que peuvent ressentir certaines catégories de la population, telles que les personnes en situation de handicap ou les personnes issues de minorités de genre ou sexuelles. En offrant des espaces où ces personnes peuvent s’exprimer, participer et s’épanouir sans jugement, le sport devient un outil puissant de lutte contre les discriminations. Il favorise également l’intégration des jeunes dans la société, en leur offrant des modèles de réussite et des moyens d’expression et de socialisation. Quant aux seniors, la pratique d’une activité physique adaptée leur permet non seulement de préserver leur santé, mais aussi de maintenir des liens sociaux essentiels à leur bien-être.

Le sport c’est une opportunité extraordinaire de renforcer le tissu social via une approche inclusive, pour que chaque citoyen-ne, quelle que soit sa condition, trouve sa place dans la société. C’est en garantissant l’accès équitable à des infrastructures et des événements sportifs que la commune pourra véritablement valoriser la diversité de sa population et en faire une force. L’enjeu est de taille, car il ne s’agit pas seulement d’encourager l’activité physique, mais de promouvoir des valeurs de solidarité, de respect et d’égalité, qui sont au cœur d’une société progressiste et inclusive.

L’organisation d’une journée sportive communale à Chavannes-près-Renens constituerait une initiative pour promouvoir la santé, le bien-être et l’intégration sociale. En effet, le sport joue un rôle fondamental en tant que vecteur d’inclusion et d’égalité, en offrant à tous les citoyen-ne-s, sans distinction de genre, d’âge, d’orientation sexuelle, de situation de handicap ou de statut socio-économique, l’opportunité de participer activement à des activités physiques.

Cette journée serait l’occasion de renforcer les liens communautaires dans une commune riche de sa diversité multiculturelle, en pesant aux groupes souvent marginalisés dans le sport, tels que les femmes, les jeunes, les seniors, les personnes queer, ainsi que les personnes en situation de handicap ou défavorisées. En proposant des démonstrations et des initiations gratuites à divers sports, cette journée inclusive permettrait d’éliminer les barrières, qu’elles soient économiques, physiques ou sociales, afin d’encourager une participation égale et accessible à toutes-tous.

Par conséquent, je demande à la Municipalité d’étudier l’opportunité d’organiser annuellement une journée sportive communale inclusive, ouverte à toutes et à tous, sans frais de participation, afin de permettre à la population d’essayer divers sports. Cette journée devrait proposer des démonstrations et des initiations à plusieurs disciplines, avec un accent particulier sur l’inclusion des groupes souvent marginalisés dans le domaine sportif (femmes, jeunes, seniors, personnes queer, personnes en situation de handicap et personnes défavorisées).

Cette journée serait une occasion pour sensibiliser et informer la population sur l’importance de l’inclusion dans le sport, en mettant l’accent sur les bienfaits tant individuels que collectifs d’une participation égalitaire à la vie sportive.

En organisant une telle journée, Chavannes-près-Renens se positionnerait comme une commune volontariste en matière d’inclusion et de promotion de la diversité par le sport, contribuant ainsi à un mieux-vivre ensemble et à la réduction des inégalités. Cette journée permettrait non seulement d’encourager une participation plus large au sport, mais aussi de renforcer les liens communautaires et de favoriser l’épanouissement personnel de chaque citoyen-ne.

Chavannes-près-Renens, 12.09.2024

Julien-Clément Waeber
Conseiller communal socialiste

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[Interpellation] Contrôles routiers à Chavannes – Que fait-on ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 20.06.2024

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Pour qui réside à Chavannes depuis longtemps comme le soussigné (42 ans), un constat doit être posé. Chavannes n’est plus un village mais est devenue une ville, d’ailleurs toujours en croissance. On peut même dire que c’est en train de devenir une sorte de ville-campus universitaire avec son lot de forces et d’opportunités, mais aussi son lot de faiblesses et de risques.

Cette transformation en ville dans un district lui-même en forte croissance a comme conséquence une augmentation de la population et des besoins, mais aussi et malheureusement une augmentation du trafic individuel motorisé, et ce malgré les changements d’habitude amorcés avec le réchauffement climatique et la mise en place de plus de transports publics.

Si Chavannes était donc un village tranquille il y a quarante ans, c’est devenue aujourd’hui une ville avec un fort trafic automobile et, malheureusement, souvent des conducteur-trice-s qui ne respectent pas les règles.

Le piéton moyen qui parcourt Chavannes peut ainsi régulièrement constater :

  • Beaucoup de non-respect des vitesses par les véhicules ;
  • Des parcages sauvages ;
  • Des non-respects des sens uniques ;
  • Des non-respects des priorités aux passages pour les piétons ;
  • Des bruits assourdissants et des pétarades de moteur par débrayages intempestifs et/ou des modifications non-autorisées des véhicules ou des comportements inadaptés ;
  • Des trottinettes électriques sur les trottoirs avec des vitesses trop grandes ;

Même si un plan d’apaisement de la mobilité avec des zones 30 km/h existe enfin depuis que le soussigné se bat pour cela depuis son arrivée au Conseil communal en 2006 – toutefois malheureusement pas encore en vigueur – il convient de dire que la situation actuelle devient inacceptable.

Aussi, par voie d’interpellation, le soussigné pose à la Municipalité les questions suivantes :

  1. La Municipalité a-t-elle conscience des problèmes évoqués ci-dessus ?
  2. Quelle est la stratégie décidée pour les contrôles routiers à Chavannes ? Est-elle appliquée telle quelle ou manque-t-il des moyens (matériel, véhicules, personnel) ?
  3. Y a-t-il en particulier des statistiques de ces contrôles (quel type, à quelle période, à quelles heures, avec quels moyens, à quelle fréquence, nombre de contrôles, nombre de véhicules contrôlés pendant quelles périodes, quelles infractions constatées, quelles sanctions) ?
  4. La Municipalité pense-t-elle installer des radars routiers de vitesse fixes sur les principaux axes routiers de Chavannes, notamment en cohérence avec la mise en place dans un avenir proche des zones 30 km/h ?
  5. La Municipalité pense-t-elle installer des radars routiers de bruit fixes sur les principaux axes routiers de Chavannes, notamment en cohérence avec la mise en place dans un avenir proche des zones 30 km/h ?
  6. La Municipalité peut-elle installer des radars mesurant pas seulement la vitesse ponctuelle des véhicules mais leur vitesse sur la totalité d’un tronçon par la mise en place de radar de vitesse de tronçon (mesure de vitesse à l’entrée et à la sortie d’un tronçon) ?
  7. La Municipalité compte-t-elle installer des feux de signalisation avec radar à certains des passages-piétons sur les axes à fort trafic de la commune ?
  8. Quelle est la stratégie de contrôle des parcages effectués sur la commune par la police ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 20.06.2024

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Interpellation] Office de poste de Chavannes-près-Renens – Son avenir est-il assuré ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 20.06.2024

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Après la fermeture de nombreux offices de poste ces dernières années, la Population suisse apprenait avec stupéfaction le 29.05.2024 que la Poste souhaite encore fermer 170 offices de poste sur les 760 actuellement toujours en fonction.

S’agissant du Canton de Vaud, les estimations parlent d’une suppression possible d’une quinzaine d’offices.

Les motivations données par la Poste pour justifier son souhait, et par le Conseil fédéral pour l’accepter, font état du changement des habitudes des gens en conséquence de la numérisation de notre société :

  • Les personnes et les entreprises envoient moins de lettres, mais plutôt des courriers électroniques.
  • Les personnes et les entreprises procèdent de plus en plus à leurs achats/ventes sur Internet, et donc par expédition et livraison de paquets.

On peut entendre cet énoncé car la numérisation et les changements qu’elle entraine ne touchent pas que la Poste. C’est toutefois réduire les activités de la Poste, ou son « business model », à une partie essentiellement technique alors que la poste est bien plus que cela, notamment socialement.

On peut par ailleurs aussi s’étonner de cette volonté de fermeture supplémentaire d’offices de poste du fait que les résultats économiques de la Poste sont bons, voire très bons :

  • Bénéfice de 254 MCHF en 2023 ;
  • Bénéfice au 1er trimestre 2024 deux fois supérieur à celui réalisé au 1er trimestre 2023 ;
  • Dividende de 50 MCHF versé à la Confédération en 2023, identique à celui versé en 2022.

On doit aussi légitimement s’étonner que ce souhait de la Poste soit validé par le Conseil fédéral en date du mercredi 12.06.2024, soit donc seulement quelques jours seulement après l’annonce de la Poste. Cette rapidité donne vraisemblablement ainsi la preuve que les discussions à ce sujet ont commencé il y a déjà bien longtemps, et que l’annonce de ces fermetures n’est que l’aboutissement d’une volonté plus profonde de démantèlement d’un service public pourtant essentiel.

Aussi, par voie d’interpellation, le soussigné pose à la Municipalité les questions suivantes :

  1. L’Office de poste de Chavannes-près-Renens est-il menacé par le plan de suppression supplémentaire d’offices de poste communiqué en date du 29.05.2024 par la Poste suisse ?
  2. Si oui, quelles sont les mesures que la Municipalité mettra en œuvre pour éviter la suppression de l’Office de poste de Chavannes-près-Renens ?
  3. Si non, la Municipalité peut-elle fournir une projection du développement des prestations de l’Office de poste de Chavannes-près-Renens en relation avec le développement de la commune (heures et jours d’ouverture, taille, desserte, prestations) ?
  4. La Municipalité entretient-elle de bons contacts avec la Poste ?
  5. Si non, pourquoi ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 20.06.2024

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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