Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 01.03.2022
Dans l’Avant-Propos de sa « Stratégie pour la protection du climat », dite « Plan climat vaudois », présentée en juin 2020, le Conseil d’État indique reconnaître la nécessité d’agir ici et maintenant, précisant que son plan s’inscrit dans des politiques déjà existantes, et en impulse de nouvelles. Le Conseil d’Etat précise aussi que ce plan doit permettre à notre Canton ouvert sur le monde d’assumer sa part de responsabilité internationale, mais qu’il doit aussi lui permettre de relever les défis du futur.
Le Conseil d’Etat décrit ensuite un catalogue de mesures pour parvenir à contribuer activement à l’effort national et international visant à réduire le réchauffement climatique et à s’adapter à ses effets.
Le soussigné souscrit à cette intention et se réjouit de la mise en œuvre des mesures proposées.
Reste que si l’Etat est, ou se veut être, exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, se pose la question de savoir si les fournisseurs de l’Etat et les entités subventionnées par l’Etat le sont, ou le deviendront.
Aussi le soussigné pose la question suivante au Conseil d’Etat.
Quelles sont les conditions et le suivi qu’applique l’Etat aux fournisseurs qu’il choisit et aux entités qu’il subventionne pour s’assurer que ceux-ci soient en cohérence avec sa stratégie pour la protection du climat ?
Cette question est d’autant plus légitime lorsque le soussigné constate par exemple l’emploi de plastique dans les cartons d’invitation reçus de certaines entités subventionnées par l’Etat, l’utilisation de viande venue de l’autre bout du monde dans certaines cantines de l’Etat, ou l’achat de véhicules à moteur encore thermique pour des activités qui pourraient pourtant bénéficier de véhicules électriques.
Merci pour vos informations !
Chavannes-près-Renens, 15.02.2022
Alexandre RYDLO, Député socialiste